LES NOUVELLES D’ADÈLE

Bonjour c’est moi Adèle,

Je voudrais en cette période si triste t’apporter mon amitié, cette force qui nous donne le courage d’affronter tous les problèmes de la vie et nous emmène à nous souvenir que nous ne sommes pas seuls. Il est vrai que nous nous voyons très peu et que les réseaux sociaux ne nous ont pas aidés en nous faisant croire que nous pouvons vivre des moments spéciaux vécus par les autres à travers des stories et des appels vidéos ! Sauf qu’avec le temps j’ai compris que nombreux sont celles et ceux qui s’inventent des vies.

Tiens ! J’ai vu ta mère hier lorsque je rentrais de l’école et elle m’a dit que tu n’allais pas bien, que tu es toujours triste. Elle était si inquiète à ton sujet, qu’elle m’a proposée de t’observer à distance et d’essayer de comprendre ton comportement.

Je suis retournée vers mon petit Calao, lui qui sait tout ; et il m’a parlé de la déception amoureuse que tu traverses actuellement. A l’écoute de son récit j’étais si triste, que j’en ai passé la nuit à trouver un moyens de t’apporter mon soutien, toi mon amie, ma sœur qui en espérait tant de cette relation.

Voici donc la raison pour laquelle j’ai tenue à te rencontrer, et te proposer mon épaule pour te consoler. Écoutes-moi bien attentivement s’il te plait :

Regardes autour de toi, le ciel est bleu, les oiseaux chantent, le vent souffle, le soleil brille, et tout le monde est heureux, tout le monde sauf toi …

Tu es assise là, au bas du prunier dans votre cour, comme condamnée, plongée dans tes pensées certainement à te poser de milliers de questions  et à te reprocher cet échec. Recroquevillée sur toi-même, seule comme une minuscule île au milieu de l’océan.

 Tes yeux, ces beaux yeux sombres qui autrefois pétillaient de joie de vivre, aujourd’hui semblent si ombrageux. Tu donnes l’impression de vivre dans un univers si diffèrent de la réalité. Loin de ce monde plein de gaité et de plaisir.

Marquée au fer, ta peine se lit sur chaque millimètre de ta peau à l’aspect pâle, comme si la vie, peu à peu te quittait.

Ne dit-on pas que les yeux sont bien la porte d’entrée du cœur? Si cela est vrai, alors il doit être bien triste ton petit cœur de jeune fille. Dans tes yeux je vois un ciel plein de nuages noirs, des gouttes de pluies si nombreuses, qu’elles pourraient créer un océan. Dans tes yeux je vois un ciel sombre, reflet de ton cœur. Je suis là, face à toi ; je te regarde, dans les yeux, à la recherche d’un signe de vie, une issue pour te sortir de ta détresse. Mon amie si seulement tu pouvais imaginer la peine que j’éprouve en te voyant ainsi.

 Grande fut ma joie, lorsque je vis au bout d’un moment, cette héroïne, qui avançait pleine de courage, pour te délivrer de ta douleur, cette larme qui entamait sa course. Te prendre dans mes bras, une manière de féliciter la femme courageuse que tu es.

 Mais saches ma reine qu’après la pluie vient le beau temps. Pleures et oublies cet épisode obscur. Lèves-toi demain plus forte et pleine de rêve ! Bats-toi pour tes objectifs et ta propre réussite ; tu  mérites d’être heureuse et jamais ton bonheur ne devrait dépendre d’une relation.

Sois indépendante, sois ambitieuse, sois vraie mais surtout sois forte et tu verras !

Cordialement Adèle.

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